A vingt-cinq ans, la cantatrice Pauline Viardot (1821-1910) a consacré chaque jour de son existence à la musique, au détriment de sa vie de femme et de mère. Elle nen tire aucune gloire, nayant jamais fait quobéir à son père, à sa mère, puis à George Sand qui la mariée à Louis, pour la tranquillité de son âme et pour le bien de sa carrière. Car sa liberté est ailleurs : sur une scène dopéra. Mais comment survivre à la mort dune S?ur, la célèbre Malibran ? Doit-on tenir jusquau bout une promesse faite à un père défunt ? Où trouver le manuscrit du Don Giovanni de Mozart lorsquon est prête à vendre tous ses bijoux pour lacquérir ? Faut-il sacrifier sa vie de femme pour incarner des héroïnes de papier ? Autant de questions posées à la vestale , que laideront à résoudre ses amis et ses amants : Balzac, Chopin, Musset, Tourgueniev, Gounod, Rossini, Berlioz et Liszt, entre autres figures de lépoque romantique, fascinés par cette artiste qui simposa avec des arguments dhomme au temps des crinolines et des grandes courtisanes.