À linstar de Junon, le football a deux faces. Lune, dombre hideuse, on la vue au Heysel, un certain mercredi soir. Lautre, de lumière : les préaux et les copains, lallégresse dun dribble réussi, la grâce des artistes qui embrasent les grands stades. Ancien joueur, supporter impénitent, Pol Vandromme a été bouleversé par le drame du Heysel (29 mai 1985). Il a convoqué ses souvenirs, à titre dexorcisme, pour nous servir, sur le terrain du beau style, le traité de morale et le manuel desthétique dont les amoureux du foot ont besoin.