«Vos papiers ! Vos papiers ! Vider les poches et fouiller la mémoire. Retourner les tiroirs. Papiers d’enfance, lettres en souffrance. Que pourrais-je bien montrer ?»... encre palie, alanguie, papier froissé, lettre décachetée, cahier raturé, origami fragile ou image fanée : patchwork-aquarelle de souvenirs mis bout à bout, «images plus vraies que la vie», d’une vie comme une autre et pourtant tellement exceptionnelle. Vos papiers ! Vos papiers ! Martine Delerm et son pinceau délicat, Martine Delerm et ses papiers de mélancolie, Martine Delerm ou un cahier délicieux, une nuance de couleurs et un soupçon de regret. «Courir. Courir derrière ses mots et ses idées. Courir après ses cris. Retenir ce qui s’échappe. Ecrire pour ne pas oublier.» Un ouvrage qui ne cessera de réveiller les papiers assoupis et les souvenirs effacés d’un lecteur séduit par une illustratrice toute de délicatesse.