Gerald Messadié Moscou, octobre 1761. Hôte des frères Orloff, zélés partisans de la grande-duchesse Catherine, le comte de Saint-Germain est agressé en pleine nuit par des inconnus. La police impériale conclut à leffraction de deux ivrognes. Curieusement, ils étaient nobles. 1770. Alexeï Orloff, amiral de Sa Majesté Catherine II de Russie, revêt Saint-Germain du manteau damiral de la marine. Se pourrait-il que, pour prix dun tel honneur, le Français ait prêté main-forte à lassassinat du tsar Pierre III, quelques années plus tôt ? Banquier, armateur, grand-maître maçon, agent secret, découvreur du radium. Qui donc est Saint-Germain (1707-1784), diplomate de lombre au siècle des Lumières, que chacun croit plus occupé dalchimie que de complots, et qui paraît trente ans lorsquil devrait en compter le double ? Le Casanova de loccultisme possède-t-il un élixir dimmortalité ? Ou usurpe-t-il sa réputation de mystique ? Après Le Masque venu de nulle part (Archipoche n° 54), voici le second volet de la fresque consacrée par Gerald Messadié à laventurier le plus étonnant du XVIIIe siècle.
