Un père meurt. Que reste-il ? Un fils. Avec, au sortir du cimetière, une feuille de route : cent fois sur le métier remettre louvrage de la mort, en passer par «le corps», «lhéritage», «loraison», «les proches», «le noir», «le deuil», «les restes», «le remords», «la mémoire», «lesprit».Quand lauteur fait tomber le masque dun père «à cran», on peut voir «ce héros au sourire si doux» que peignait déjà le vieil Hugo.Sil y avait comme un étrange déficit daffection entre le père et le fils dans la vie, lécrivain le comble ici, pour rendre justice à lauteur de ses jours dans cette chanson de geste, ce livre dimages.Parti pour enterrer son père, Bayon le découvre, le dénonce, le rédime, laime finalement. Au partage de la mort, voici un livre enchanté, où «il est question de survie».