Le mot bijou fait rêver, et cest à juste titre, puisque, de lAntiquité à lépoque contemporaine, les femmes, sans oublier les hommes, nont cessé de se parer et de senorgueillir de leurs richesses. Le XIXe siècle est une période faste. A la cour de Napoléon Ier, comme à celle des Bourbons et de Napoléon III, les bijoux brillent de tous leurs feux. Après la tourmente révolutionnaire, les joyaux de la Couronne réapparaissent dans les parures de diamants, de rubis ou de perles des impératrices et des reines. Dans lexil que connaissent les Bonaparte après 1815, les pierres précieuses demeurent le seul bien tangible. Cependant, lhistoire des bijoux ne sarrête pas à la gloire et à la fortune, ils témoignent également des moments dune vie et expriment la joie des naissances, des mariages ou des amours, la tristesse de la séparation et de la mort. Les joailliers et les lapidaires confectionnent des bijoux que leurs possesseurs ornent dinscriptions, de miniatures ou de cheveux. En témoignent les innombrables médaillons reproduisant sous lEmpire, limage de Napoléon, de Joséphine et de Marie-Louise. La mode et le tourisme débutant prennent le relais pour mettre en valeur des bijoux plus courants, en camées, en corail, en mosaïque, en lave... Le texte de ce livre est accompagné de photographies de bijoux et dobjets précieux, de reproductions de tableaux et de gravures.
