Je nai pas eu que de la malchance dans la vie, je nai pas quitté lEspagne en 1938 avec les autres des Brigades. Cétait si triste. Personne ne faisait attention à personne, il y avait un tel désordre. Quand jai traversé la frontière, on a tous basculé. Jétais blessée, il ne restait plus rien. Sauf la vie pour ceux qui pouvaient encore y croire. Cest drôle la vie, quand on regarde en arrière. On ne se souvient pas de tout mais, sans aucun doute, ce furent mes plus belles années.