Pour Fernando Navales, tous les moyens sont bons pour sortir de la pauvreté et connaître la gloire littéraire, en particulier plagier les uvres de Pedro Luis de Galvez, poète et bohémien, quune misère noire accable. Toutes les grandes figures des premières décennies du siècle espagnol accompagnent la lutte sans merci que se livrent Navales et Galvez, dans une fresque impitoyable où abondent prostituées et mendiants, anarchistes et criminels, peintres et poètes.