Publié pour la première fois en 1972, ce livre dessine une perspective qui savère encore plus fructueuse aujourdhui quhier. Son idée est simple : nous édifions nos sociétés, non pas contre la nature, en rupture avec elle, mais pour créer des aspects de la nature que nous choisissons en commun. Elles sinscrivent ainsi dans une histoire dont les discontinuités psychiques et les mutations sociales - de la technique, des ordres politiques, mais aussi de la différence des sexes, de la famille, du pouvoir généalogique - façonnent chaque époque en profondeur. Cette perspective aboutit à ouvrir une conception très vaste, non positiviste, de ce que pourraient être une écologie et une sociologie dynamiques. Elle propose un regard sur un nouvel art de survivre que la crise généralisée appelle.