Roman Stern a un vrai problème : les dingues et les dépressifs du globe semblent lavoir choisi comme confident exclusif.Au comptoir dun café, dans la rue ou sous un Abribus. A chaque fois, le jeune homme devient la cible privilégiée de tous ceux qui ont besoin de se plaindre. Et Roman ne semporte jamais. Il a toujours été comme ça. Plutôt spectateur quacteur, docile, adepte des salles obscures et du repli sur soi. Jusquau jour où son alcoolique de tante lui lègue un caniche blanc accompagné dun joli pactole ! Un coup du sort vite transformé en coup fumant : en créant La société des plaintes, Roman devient écouteur professionnel sans perdre de vue lessentiel : dans la vie, on ne fait que passer et longlet à léchalote se déguste bien chaud.