Un homme, son fils, dans une chambre à gaz vont mourir... Des rescapés des camps ont raconté quune fois la porte des chambres à gaz ouverte, une masse compacte de corps tombait dun bloc. Les corps les plus forts se trouvaient au-dessus, les corps les plus faibles, les enfants, les vieillards au-dessous (les condamnés cherchaient à respirer vers le faux-plafond). Lhorreur de cette scène, humaine jusque dans linsoutenable, hante ce roman - la force, lappel de la vie, prenant le pas dans un tel contexte. Aussi quand le père soulève son fils, in fine, vers une lumière qui nexiste pas, cet acte damour profond, crie la relation père-fils, jusque dans la mort. Poignant et inoubliable...