Des fringues : des apprêts, des atours, des atouts, un étourdissement détoffes et dartifices où les hommes se prennent, sébahissent, senthousiasment. Pour Darling, la vie ne serait pas, nest pas vécue sans la robe quil faut, le jupon et le décolleté, lescarpin et létole. Et les centaines de vêtements portés une fois recèlent sa mémoire, son identité, ses rêves. Jusquau jour où Darling, frivole jusquà linconscience, parviendra à se faire cet aveu : Je veux dormir sans chemise, sans nuisette, sans pyjama, sans culotte, sans tricot, nue, nue dans ses bras. La romancière de Jétais lorigine du monde nous entraîne dans une véritable psychanalyse, romanesque et souriante, du vêtement et de la fashion victim.