Juan Gallardo sennuie dans léchoppe de cordonnier, à Séville, où sa mère la placé en apprentissage. Il sennuie et rêve des torils, des arènes, de la gloire... Il y parviendra. Courant les novilladas, récoltant çà et là quelques coups de corne, il recevra l« alternative » et deviendra lidole des aficionados. Mais, malheur à celui dont la main tremble au moment décisif : il risque les huées et la mort. Miné par une passion, mal payée de retour, pour une femme séduisante et capricieuse, Gallardo, comme bien dautres, ensanglantera larène. Publié en 1908, Arènes sanglantes connut un immense succès bien au-delà des frontières espagnoles. Coloré, romantique, mais dun réalisme puissant, ce roman demeure une des plus saisissantes évocations littéraires du monde pittoresque et cruel de la tauromachie.