Arièle Butaux On connaissait le mot de Cambronne... voici celui dArièle Butaux ! Avec une férocité bienveillante, lauteur simmisce dans les alcôves de trois inséparables chipies : Caroline, cascadeuse de lamour touchée par le syndrome Ikea ; Florence, jeune divorcée radieuse ; Élise, sage épouse et mère tentée par le démon de midi. Toutes trois sur le point de lui dire, à ce démon, le mot de sept lettres qui leur brûle les lèvres... Les déboires des un(e)s faisant bien souvent le bonheur des lecteurs (et des lectrices), on ne résistera pas à la curiosité de sinviter à dîner chez dex-beaux-parents, au plaisir régressif daller chercher au pressing une robe de mariée périmée, au voyeurisme de partager une nuit damour entre une boîte de boules Quiès et une urne funéraire... Car rien ne marche comme il faut dans des parades amoureuses boiteuses où, du prêtre au serial killer, le mâle déboussolé ressemble à une énigme pour cruciverbiste : «Condamné à vivre dans le noir.» A-v-e-u-g-I-e ? Non : c-o-n-n-a-r-d ! Née en 1964, musicienne, Arièle Butaux anime chaque mardi soir «Un mardi idéal» sur France Musique. Auteur de La Vestale, une évocation de la cantatrice Pauline Viardot, elle aborde le roman avec Les Fleurs de lâge (LArchipel, 2003) et La Samouraï (LArchipel, 2004), avant dinventer le «roman-nouvelles» avec Connard !