« Personne naurait pu dire doù venait Mondo. Il était arrivé un jour, par hasard, ici dans notre ville, sans quon sen aperçoive, et puis on sétait habitué à lui. Cétait un garçon dune dizaine dannées, avec un visage tout rond et tranquille, et de beaux yeux noirs un peu obliques. Mais cétait surtout ses cheveux quon remarquait, des cheveux brun cendré qui changeaient de couleur selon la lumière, et qui paraissaient presque gris à la tombée de la nuit. [...] Quand il arrivait vers vous, il vous regardait bien en face, il souriait, et ses yeux étroits devenaient deux fentes brillantes. Cétait sa façon de saluer. Quand il y avait quelquun qui lui plaisait, il larrêtait et lui demandait tout simplement : Est-ce que vous voulez madopter ? »