Cétait un manuscrit espagnol ; je ne connaissais que fort peu cette langue, mais, cependant, jen savais assez pour comprendre que ce livre pouvait être amusant : on y parlait de brigands, de revenants, de cabalistes, et rien nétait plus propre à me distraire des fatigues de la campagne que la lecture dun roman bizarre. Persuadé que ce livre ne reviendrait plus à son légitime propriétaire, je nhésitai point à men emparer. Un véritable chef-dœuvre de la littérature française comme de la littérature fantastique mondiale.