maud ouvrit la fenêtre et la rumeur de la vallée emplit la chambre. le soleil se couchait. il laissait à sa suite de gros nuages qui saggloméraient et se précipitaient comme aveuglés vers un gouffre de clarté. le septième où ils logeaient semblait être à une hauteur vertigineuse. on y découvrait un paysage sonore et profond qui se prolongeait jusquà la traînée sombre des collines de sèvres. entre cet horizon lointain, bourré dusines, de faubourgs et lappartement ouvert en plein ciel, lair chargé dune fine brume ressemblait, glauque et dense, à de leau. maud resta un moment à la fenêtre, les bras étendus sur la rampe du balcon, la tête penchée dans une attitude semblable à celle dun enfant oisif. mais son visage était pâle et meurtri par lennui. lorsquelle se retourna vers la chambre et quelle ferma la fenêtre le bruissement de la vallée cessa brusquement comme si elle avait fermé les vannes dune rivière.