« Dun geste interrogatif, ton doigt effleurant ton menton, tu me demandais : Ma mort, un sujet littéraire ? Cétait mon désir, commencer par cela, par ce portrait de toi, y glisser notre amour. Parce que, tout au long de ta vie, tu lavais évoquée sous toutes ses formes, des milliers de fois, pour toi, pour les êtres qui tentouraient. Elle était au cœur de ton plaisir desthète parlant comme personne des vanités, de ce que la mort est à lart. Poursuivant, pensif, ton inventaire, un léger sourire dans ton regard trahissait le plaisir que tu y trouvais, intrigant, mystérieux. Depuis lenfance, ce sourire dominait mon existence, il était lempreinte de tes secrets. Retenait-il dans son expression lénigme de ma propre vie ? » Nathalie Rheims.