Professeur de lettres dans un collège, Sébastien dresse à quarante-cinq ans le bilan de sa vie. Ses deux grands enfants ont quitté le foyer familial où il vit désormais avec sa femme quil aime. Jusqualors, il a toujours vécu en accord avec les choses de la vie. Il les savourait dans leur fugacité. Cest dans la capacité de goûter chaque instant que réside pour lui le bonheur. Un jour cependant, il a un malaise en classe, une fêlure est survenue : « un vertige, un malaise sourd, et tout de suite on sent que ça ne passera pas comme ça. » Un sentiment diffus lenvahit alors, un vide, une inquiétude quil a du mal à comprendre. Pour se défaire de ce mal-être, il entreprend une réflexion douce-amère sur le sens de la vie, du temps qui passe. Philippe Delerm a illustré ici la fragilité du bonheur à laide dune écriture tout imprégnée du charme que lui communique la description des petites choses de la vie.