cétait un chien gris avec une verrue comme un grain de beauté sur le côté droit du museau et du poil roussi autour de la truffe qui le faisait ressembler au fumeur invétéré sur lenseigne du chien-qui-fume, au bar-tabac à nice, non loin du lycée de mon enfance. il mobservait, la tête légèrement penchée de côté, dun regard intense et fixe, ce regard des chiens de fourrière qui vous guettent au passage avec un espoir angoissé et insupportable. il entra dans mon existence le 17 février 1968 à beverly hills, où je venais de rejoindre ma femme jean seberg, pendant le tournage dun film.