« Qui maurait permis [...] de résister à la tentation, là-bas partout ambiante, de la calligraphie ? » À la fin de son séjour au Japon, Claudel témoignera ainsi des effets sur sa poésie de la rencontre avec les arts japonais. À la calligraphie dun titre de poème bref, ou dun mot clef, fait face, sur la même page, et selon une disposition verticale qui imite le mouvement de lecture japonais, un très bref poème en français qui ne cherche pas à copier la forme du haïku, mais à la transposer sur un registre propre dinspiration : « Chaque poème est très court, une phrase seulement, ce que peut supporter de son, de sens et de mots, une haleine, un souffle, ou le battement de laile dun éventail. »