Tous les matins, à lheure où le soleil se levait, je venais masseoir sous le porche de la zaouïa Sidi Abd er Rahman, à Alger. Jai ressenti là, à lombre antique de cette mosquée sainte de lislam, des émotions ineffables au son de la voix haute et forte de liman psalmodiant ces vieilles paroles de la foi musulmane en cette belle langue arabe, sonore et virile, musicale et puissante comme le vent du désert où elle est née.