Ces mémoires sont des mémoires véritables : toutes les pages en furent dictées le soir, au coin de mon feu, tandis que, les yeux clos, je regardais passer mes souvenirs.Jai tenté de faire revivre la figure de Louis-Irénée Peluque, mon condisciple et mon ami ; jai conté simplement les actions auxquelles il se trouva mêlé. Ces actions, que je nai point inventées, sont naturellement banales et décousues, comme la vie.Quelques jeunes femmes surgiront au cours de ce récit ; je les présenterai en temps et lieu ; on rencontrera aussi plusieurs jeunes hommes, qui mont paru beaucoup plus dignes de considération.