aller à rome avec stendhal en 1829, cest rencontrer trois villes superposées : la rome romaine, ce champ de fouilles permanentes dont on espère encore des trésors de beauté, ce peuple qui a conservé lorgueil et la dureté antiques; la ville des papes, cité de lart, ville-musée, ville-oeuvre dart dans lharmonie de son climat, de ses édifices, de ses habitants, création des grands papes de la renaissance; enfin, rome est alors la capitale dun etat, où règne larchaïsme politique et social dune théocratie moribonde. au service de ces trois villes, stendhal a écrit un guide nonchalant, une série de contes, le journal intime dune âme sensible au milieu des chefs-doeuvre. il rêve ce quil a vu, il voit ce quil a rêvé: nous pouvons toujours suivre, dans la cité sublime, ce génie de la flânerie.